Par une matinée fraîche qui nécessitait de remettre nos gros manteaux en ces dernières semaines d’été, j’avais demandé à O. de marcher jusqu’au métro puis pendant toute la sortie, pour éviter de prendre la poussette qui aurait été inutilement encombrante. Loin d’en avoir terminé avec l’ameublement, l’acquisition de petits et grands objets dont on ne peut se passer, ainsi que le rangement, nous nous devions de nous rendre dans un magasin de travaux de la maison à plusieurs centaines de mètres de là pour récupérer une commande effectuée sur leur site. Premier stop au manège qui ne passe pas inaperçu et dont j’avais anticipé l’envie d’O. d’y faire un ou deux tours. Tranquillement, nous nous sommes dirigés ensuite vers le magasin, où nous avons d’abord flâné quelques minutes avant d’atteindre notre objectif de la matinée. Nous sommes rentrés par le bus qu’il aime prendre, probablement plus que le métro, par les paysages qu’il peut admirer et sur lesquels il peut me questionner.
La journée de la veille avait été marquée par la remise des clés de notre logement d’avant et cela signifiait dire adieu de manière définitive à cet endroit qui nous a été si familier et nous a accueilli pendant plusieurs années. Parallèlement à la tristesse qui avait fini par me gagner, le soulagement a commencé à se faire sentir pour enfin tourner la page et commencer pleinement une nouvelle vie. Par un temps ensoleillé de fin de journée, nous avons effectué notre promenade à Paris tous les trois. Des cygnes sur la Seine approchant les rives, un groupe de musiciens aux instruments variés attirant la curiosité d’O. qui s’est laissé porter par le morceau joué, la vue des prix exorbitants des glaces d’une marque connue repoussant mon envie d’en prendre, l’entrée dans la chapelle de l’île Saint-Louis, font partie des petits moments partagés ensemble en toute simplicité.