« Ancholie » comme la fin de « melancholy », un mot qui m’a longtemps été familier, et « ancolie » la fleur de montagne mais aussi le nom d’un personnage d’anime qui m’avait beaucoup marqué par son synopsis et l’incroyable beauté de ses dessins.

Derrière l’écran, une trentenaire s’approchant de la dizaine suivante tape sur son clavier pour poser des mots sur ses pensées et quelques extraits de sa vie personnelle sur cet espace. Elle n’aime pas tellement les sections « A propos » car c’est toujours difficile de se décrire selon elle, encore davantage maintenant. Elle mène une existence ordinaire dans l’anonymat et la simplicité qu’elle affectionne particulièrement. Comme beaucoup d’autres, elle aime les moments en famille ou entre amis, en fait parfois des clichés photographiques, la plupart du temps ils restent dans sa mémoire pour devenir de doux souvenirs. Elle tente de s’extraire de l’ivresse du monde qui l’entoure en sachant qu’il n’est jamais totalement possible de s’en échapper, et de préserver des choses qui semblent se faire plus rares comme l’émerveillement, l’amour de la simplicité, les rêves. Ainsi, l’expression japonaise « mono no aware » résonne en elle.