Le parfum automnal commence à se faire sentir en ce début de mois de septembre déjà bien entamé. Les vacances d’été sont terminées depuis un moment et chaque matin les écoliers se pressent sur le chemin de l’école avec leurs parents qui leur tiennent la main fermement en ce qui concerne les plus petits d’entre eux. Je reprends l’écriture après une pause qui m’a parue longue alors qu’un mois et demi seulement s’est écoulé. C’est depuis la nouvelle chambre du nouvel appartement, avec O. qui dort à côté, que je rédige cet article.
Mille choses semblent s’être passées ces derniers temps. Notamment cette transition entre deux appartements qui a été source de sentiments mélangés, à la fois de joie, de doutes et pour finir de tristesse. Contre toute attente, ce logement où neuf années se sont écoulées, voyant nos débuts en tant que jeune couple qui débarquait de l’autre côté du périphérique parisien pour tenter de construire une vie commune un peu bancale, invitant les amis à des soirées jeu de société, la famille autour de repas, puis arriver un jour un petit bout, me manquera par le temps qu’on y aura passé et tout ce qu’on y aura vécu, en fin de compte. Il est certes situé pas loin du tout de ce clavier sur lequel je pianote ces mots, malgré tout la fin approche. Malgré le fait d’avoir voulu en partir beaucoup plus tôt et d’avoir pensé que ce serait facile de le quitter. Des centaines de photos me rappelleront le souvenir d’y avoir passé une bonne période de mon existence et qu’il fut le terrain de toutes ces années. Peut-être bientôt, un nouveau couple prendra la place que nous leur laissons et un nouveau cycle recommencera.
Ce terme « Nagori » que je viens de découvrir tombe à pic et illustre avec perfection ce que je souhaitais décrire ici. J’ai hâte de pouvoir le connaître sous différents angles encore.