Cette expression reflète bien le sentiment que je souhaite transmettre à mon blog tout nouvellement créé. Le temps et l’inspiration aussi me manquent pour écrire mais l’envie reste présente. La volonté de retranscrire des moments via des textes et des photos me travaille sans cesse lorsque je n’écris pas. Récemment, ce qui semble avoir changé (« semble » car je n’ai pas encore été confrontée à des situations qui me permettent de voir ma façon de réagir), j’ai cette impression qu’il y a eu un déclic en moi, un début de lâcher-prise concernant le regard que je peux porter sur ma personne, impliquant le regard des autres également. Il y a comme une forme de progrès lent, qui me fait échapper à la souffrance liée depuis très longtemps, que je commence à percevoir de l’intérieur et qui s’installe naturellement. Cette petite voix qui juge constamment mes faits et gestes s’est transformée en une petite voix capable de faire preuve, assez souvent maintenant, d’indulgence, et a décidé de devenir bienveillante à l’égard de sa propriétaire. Ne plus porter le regard uniquement sur soi-même et le faire transvaser sur un autre, un mini-être, se trouve être l’origine de cette transformation. Il est de rigueur de ne jamais le blesser avec des mots non maîtrisés par mégarde ou en employant des tons non appropriés (sauf quand cela est nécessaire), mais de les choisir soigneusement. Là se trouve toute la difficulté pour ce petit bout qui représente tant mais en vaut bien la peine.